Chroniques CD
10
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Le rock à tendance pop des britanniques STATUS QUO (adieu le THE !)

continue son petit bonhomme de chemin sur ce deuxième album où viennent colorer certaines des compositions (Face without a soul, When I awake…) un piano, une trompette ou du violon, d’autres morceaux offrent toujours des relents psychédélico-beatlesiens (You’re just what I was looking for today, Antique Angelique, So ends another life, Nothin at all…) et les reprises sont toujours au programme (Carole King, Anthony King par deux fois…) bien que le travail du groupe lui-même soit de plus en plus notable, creusant un peu plus un univers propre, par exemple au niveau des voix, des mélodies.

Les compositions sont bien mignonnes (le single Are you growing tired of my love en tête mais aussi Poor old man, The Clown ou Nothing at all…) mais on ne trouve pas sur cet album grand chose de mémorable quand le précédent album s’était lui fait remarquer 1. On sent pourtant dans cette nonchalance générale comme une montée de la saturation de la guitare et une production plus dirigée vers le plus heavy (Mr mind detector aurait pu taper bien plus fort), l’émergence progressive de futurs géants plus jeunes comme CREAM, LED ZEPPELIN ou DEEP PURPLE fait peut-être doucement son petit effet chez un groupe qui semble avoir tristement loupé le coche… Saura-t-il attraper le prochain train ?

L’entreprise de réhabilitation louable de Castle Communications livre pour cet album certes globalement très moyen pour le headbanger un produit vraiment simplissime, pas de bonus, pas de paroles, mais a le mérite de faire redécouvrir encore une fois un disque oublié d’un des plus puissants piliers de la scène anglaise des années 1970 qui débutent là ça y est maintenant tout de suite !

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