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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Troisième album enregistré en deux ans,
ce troisième volume est encore comme le précédent (voir LED ZEPPELIN [Uk] II (Atlantic Recs) 1969 Réédition 1994) un disque incontournable d’un LED ZEPPELIN au sommet de son art avec des morceaux qui jonglent encore une fois avec (hard) rock, blues et folk. Immigrant song balance gravos d’entrée, encore une fois grâce à un rythme chaloupé assez dingue et ça s’amplifie surtout dès l’entrée des cris de harpies de Plant. Et encore une fois ça traumatise à la première écoute. Le Friends qui suit entraîne l’auditeur sur une piste onirique et étrange, comme si les brumes d’Albion se mêlaient aux mystères de l’Orient de roman de gare, mais le Celebration day ne tardera pas à mettre en marche une locomotive pour un retour vers le bruit et la fureur de la réalité. C’est pépère d’un coup que le train traverse les campagnes au son d’un bon gros blues, Since I’ve been loving you, un ruisseau de sept minutes qu’on imagine aisément devenir un fleuve de trente voire plus quand entamé sous les projecteurs. Out on the tiles ajoute son lot de joie avec énergie mais l’adaptation du traditionnel The Maid Freed from the Gallows (ici baptisé Gallows Pole) ne manque pas non plus de piquant mais on remonte tranquillement dans le train paisible et folky au moyen des superbes ballade Tangerine et That’s the way, on finira par taper du pied sur le redneck à castagnettes Bron-y-aur stomp qui mène par des chemins détournés au blues chelou Hats off to (Roy) Harper [Et pas OF bravo la relecture]. Chez les autres groupes on parlerait d’album décousu, ici c’est une véritable exposition des talents de LED ZEP et donc, encore une fois, un méchant carton. Et un des meilleurs, si ce n’est LE meilleur.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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