
Pas de célébration branchouille, juste un hommage graphique et quelques écrits.
Dans ce lieu que l’on aime beaucoup 1, on est accueilli par les couleurs pastel pétard de Berberian, Georges Brassens auprès de son arbre et de grands noms pour croquer (sur papier avec de l'encre, de la peinture, qui recouvre aussi des vinyles) sa pomme, immortelle. Quant à son esprit, un « petit précis de pensée libertaire à l'usage des petits-enfants » de Joann Sfar en donne une chouette illustration. Une vidéo passe en boucle juste pour rappeler le génie d'un poète sonore et truculent, gentiment friable aussi quand le cœur a ses raisons et, peut-être la plus belle partie de l'expo, les photos de Doisneau restituent l’homme tel qu'il était : brut, timide, minéral. Finir sur quelques manuscrits du moustachu et partir, le superbe portrait en noir et blanc de Stephan Zimmerli en tête, et se dire que la destruction désormais visible des cours d’eau aurait forcément inspiré un Georges Brassens viscéralement attaché à la Nature.
Direction l’expo suivante : Andreas Müller-Pohle - Mers et rivières à Montpellier, Pavillon Populaire.
1 clique donc sur Espace Dominique Bagouet.
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