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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
L'expérience sensorielle de l'écoute d'un album des Japonais de BORIS n'est pas commune.
On peut en effet passer d'un psychédélisme que l'on jurerait entendu de sous une douce étendue d’eau chaude, mais imposante au point d'en devenir suffocante, à des riff monstrueux que ne renieraient pas un bulldozer comme GODFLESH ou tous les chantres actuels du drone / doom pachydermique (The Fallen, Old projector). L’effet des textes lus en japonais est lui aussi partie prenante de l'impression générale d'une bande originale d'un film de fantômes asiatiques se déroulant dans le plus parfait brouillard, dans une ambiance des plus étrange et saturée de sonorités mêlant câlins oniriques et présence quasi-palpable de l'Au-delà.
BORIS est plus que de la musique, c'est une balade à travers les réalités, les dimensions et les stades de conscience, un space opera sonique à vivre seul dans une pièce sans lumière et dotée d'un système de sonorisation à l'épreuve du massif de chez massif. Après trente années passées à ébahir la planète rock, BORIS montre une fois de plus son imperméabilité à la norme et aux modes, charge ses fans dans son vaisseau et les emmène le plus loin possible d’une monde sclérosé par la peur du lendemain.
On ne peut que s’en foutre quand on décide que le temps n’existe plus.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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