Chroniques CD
31
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

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Thorogood live ne perd pas une seconde et envoie direct la quintessence du rock’n’roll des origines :

guitares boogie, voix rugueuse, rythmétronome et un saxo sauvage, peut-être le seul que l’on puisse blairer entre tous !

Enregistré le 6 juin 1999, ce live dépote du début jusqu’à la fin, botte le cul de tous les apprentis néo-rocker à deux francs cinquante, apprend aux ouailles de bon goût à révérer les noms bénis de Solomon Burke (Be Bop Grandma fracasse !!), Hank Williams (Move It On Over, survitaminé !), John Lee Hooker (douze minutes dantesques pour l’over-classique One Bourbon, One Scotch, One Beer !), Bo Diddley (Who do you love vire ici en bluesoul rocailleux brûlant où le sax de Hank Carter est déchaîné), Eddie Shaw (I Don’t Trust Anybody, parfait pour taper du pied ou de n’importe quoi d’autre, c’est irrésistible !) ou encore DR FEELGOOD qui popularisa avant Thorogood le Night Time des STRANGELOVES. Au passage Half a Boy/Half a Man (de Nick Lowe et dont le titre sera « emprunté » par Thorogood pour son dernier album en date sorti lui aussi en 1999) est un single imparable qui aurait mérité plus de succès dans les classements !

Les morceaux signés par le guitariste lui-même bastonnent heavy-demment plutôt bien : I Drink Alone, le si authentique Get A Haircut, le monstrueux Bad To The Bone qui porte tellement bien son titre, You Talk Too Much, que du bonheur, Thorogood live, on se répète mais on fait c’qu’on veut, on est chez nous, c’est juste le pied total, particulièrement à fort volume.

Le livret se déplie en poster pour ta chambre !

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