Chroniques CD
04
Déc
2019

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Le blues-rock de redneck et le grunge millésimé ont la joie de vous annoncer la naissance d’un rejeton gentil comme tout :

DIRTY BOOTZ (3-4 reprézant’) a en effet bien bossé ses classiques, particulièrement du côté de chez les chemises de bûcherons et des jeans déchirés : NIRVANA, ALICE IN CHAINS et PEARL JAM en tête, sans oublier l’ancêtre avoué Neil Young, of course, mais aussi les bluesmen les plus rocailleux, ajoutez une paire de hardos et un punk et la bande est au complet.

Ouais. Bon. À lire comme ça, là tout de suite, ça ne s’annonce pas super passionnant, la maison commençant à se lasser un poil du revival garage hillbilly rock et de la remise au goût du jour de groupes bizarrement cités comme des divinités alors qu’ils étaient encore il y a peu soi-disant responsables d’un écroulement jadis. Les générations poussent et ne se ressemblent pas !

Malgré le cocktail pour le moins risqué, le duo parvient pourtant à livrer un très, très chouette album à la fois puissant et botte-cul quand il le veut bien, forcément intimiste et mélancolique plus souvent qu’à son tour, et connoté western, juste pour ces souliers crottés que l’on s’imagine avec dedans les pieds de Django (celui de Corbucci, le SEUL, l’UNIQUE nandedieu !).

Le son live et le doigté particulièrement développé de Geoffray et Samuel rassureront tous les inquiets au sempiternel chevet tremblant de la scène héraultaise : elle va très bien, merci.

http://dirty-bootz.com/


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