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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
A priori dérivé du mot russe signifiant Rage, YAROTZ ne pouvait choisir thème plus adéquat.
En effet, son univers mêlant hardcore, post-metal, sludge et catharsis bruitiste enferme l’auditeur dans un sphère turbulente pendant un quarantaine de minutes qui peut parfois laisser échapper quelques parties de chant clair dans une véritable symphonie de hurlements, laisser filtrer un soupçon de fragilité au moyen de souffles oniriques, le trio a de plus fait l’effort de relier ses compositions avec un fil rouge que le titre explicite un peu tandis que la psychostasie est elle aussi évoquée. Tous les gueulards ne sont pas des crétins frustrés, YAROTZ donne plus l’impression d’être un collectif de musiciens concernés par les gens et les choses qui les entourent, leurs interrelations, habités aussi par le besoin de rendre tangibles leurs réflexions à ce sujet.
Victor Hugo disait : « La musique c’est du bruit qui pense », en voilà une énième preuve pourvue d’un son énorme et d’une couverture splendide, donnez donc sa chance à Erinyes, on recommande !
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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