Chroniques CD
08
Mai
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

rolling stones cd blues rock

Le producteur Jimmy Miller sorti de l’organigramme ROLLING STONES, le groupe revient aux fondamentaux.

Après tout, ce n’est que du rock’n’roll, soit, mais si Jagger et Richards se déchaînent (et les deux produisent personnellement ce petit douzième), Mick Taylor prépare ses bagages pour après cet enregistrement qui sera son dernier avec le groupe. Une page vraiment intéressante se tourne.

En attendant, on reprochait un peu au précédent disque 1 d’être un poil trop sage malgré la présence de grands classiques, on assiste ici au contraire : les STONES, ça s’entend (d’entrée avec les bouillants If You can’t Rock Me et Ain’t too Proud to Beg) s’amusent, font simplement ce qu’ils ont envie de faire. Mais une seule chanson fera cette fois longtemps partie des setlists, It’s Only Rock ’n Roll, le très chouette morceau-titre, épuré et festif comme on les aime. Till the Next Goodbye, très Wild Horses dans l’esprit, est un bon moment de folk blues aérienne, le lucide Times Waits for No One offre un joli boulot dans l’enchevêtrement mélodie / rythme malgré la présence de satanés synthétiseurs et d'un Jagger envahissant. Dance Little Sister n’est pas mal non plus quand il joue le rentre-dedans de service avec son tempo rapide (ce son de batterie est quand même loin d’être le meilleur pour Charlie Watts) et sa généreuse teneur en électricité. If You really Want to Be my Friend est assez agréable avec son mix pop / rock / blues tandis que Short and Curlies ramène le boogie au centre de la scène. La conclusion se fait avec Fingerprint File, une pièce plus longue, funky, où le piano de Nicky Hopkins fait des merveilles, un joli boulevard qui permet à Mick Jagger d'en faire des tonnes comme d'habitude.

Le divorce consommé un mois après la sortie du disque, on parle de prestigieuses visites chez les STONES dont celles de Jeff Beck et Rory Gallagher. Mais c’est Ron Wood, guitariste des FACES de Rod Stewart, qui est recruté malgré un statut d’invité qui durera un premier temps (la tournée qui suit It’s Only Rock ’n Roll puis l’enregistrement de Black and Blue en 1976…), jusqu’à la sortie de Some Girls (1978).

1 voir Goat Head Soup

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