Zazaaaaa au volant, nous sommes d'ores et déjà assurés d’un aller (et d’un retour by the way) vers l’enfer sonique, qu’elle en soit, une fois de plus, dûment remerciée.
Car c’est un fait que, malgré les changements de line-up, chaque fois que la Mort au Napalm a déboulé ces dernières années devant nos yeux ébahis 1, on s’est mangé une belle taloche dans la tronche, pas de Death by manipulation au programme, mais bien un tabassage franco à l’ancienne.
En attendant, on constate que le trio MOSHPIG de Montpellier a clairement pris de l'ampleur même si Mathieu semble inconsciemment se greenwayiser au contact des dieux britanniques en agissant parfois comme un épileptique sous speed. Le double chant avec Nico est aussi une très bonne idée et on invite le groupe à la multiplier à l'avenir. La setlist est brutale à souhait, le thrashing grind ne fait pas de quartier. Ces mecs sont cinglés, et encore plus après leur concert, z’avez qu’à regarder les vidéos, tout est dit. Note pour finir, le set est dedicacé à Panda et à la mémoire de Nathalya, puisse-t-elle reposer en paix.
FERAL enchaîne avec une mixture super intense de hardcore métallique, Fred (ex-MORGUE) est de retour sur scène avec une formation impressionnante (comprenant également des membres de STUNTMAN et MORSE), même s'il faudra forcément réécouter tout ça sur disque vu la complexité du truc. Après l'approche pit-et-canthrope de MOSHPIG, reconnaissons que la transition est tout de même assez étrange. Ça n'empêche pas Barney de venir discrètement déguster une banane en regardant un morceau. Définitivement, on a la classe britannique ou on ne l'a pas.
The Code is red : NAPALM DEATH montent sur scène et, 30 millions d'années après leur formation, continuent d'incendier les salles de concert avec ce méchant death / grind politiquement engagé qui ne prend pas une ride quand il est commis avec une telle passion et un tel savoir faire. Et t’as intérêt de posséder un Instinct of Survival certain si tu comptes survivre au milieu des mosherz, qui, bien sûr, après la journée de boulot, passe de l’esclavage à l’oblitération : paf, une setlist de gueudin faisant la balance entre les antiquités et les dernières déflagrations d’Apex predator. The Kill pure et simple, y a plus chacun qu’à ramasser ses morceaux, affaires, organes projetés ici ou là avec la puissance de feu d’un croiseur sur le sentier de la guerre. On commencerait presque à en avoir marre de répéter les mêmes choses. Si ça vous lasse, vous pouvez toujours essayer le programme télé ou les brochures des primaires de droite, ça fait pas mal au crâne.
1 voir NAPALM DEATH [Uk] + EVIL COUNTRY JACK [Fra] + GRANDIZER [Fra] à Saint-Jean-de-Védas, Secret Place le 27/01/13 ou NAPALM DEATH [Uk] + HAMMERCULT [Isr] + NOLENTIA [Fra] + COP PORN [Fra] à Toulouse, Metronum le 16/04/14.
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