Chroniques cassettes
14
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Tu vois c’qu’on en fait de ton drapeau blanc ? Pas de quartier, qu’on t’as dit !!

Le I thank you de Sam & Dave (écrit par Isaac Hayes et David Porter pour Stax, tu vois l’genre !) qui ouvre la face A de l’album plonge direct l’auditeur dans un groove terrible, She loves my automobile et ses cuivres ne ralentit pas le tempo typé boogie et là crac, un classique déboule de nulle part pour nous secouer les miches, le redoutable I’m bad, I’m nationwide avec sa fausse bonhommie serpentine. La machine à faire rouler les culs fonctionne à plein régime, demande donc à A fool for your stockings, heavy blues à la frappe tonique. Le point d’interrogation arrive brusquement avec Manic mechanic où le groupe s’aventure à déformer les voix et à faire joujou avec des sonorités hell-ectroniques !? ¿Qué le pasa?

La face B se la joue rassurante avec cette reprise d’une version Elmore James d’une vieillerie de Robert Johnson (Dust my broom), Low down in the street montre une facette rock indéniable, de belles parties de guitare solo sont à noter et le temp d’augmenter bien comme il faut sur Hi Fi Mama tandis que les cuivres font une réapparition avant, re-crac, un autre classique du groupe, Cheap sunglasses, encore un tube qui doit énormément à la culture noire (funk and Co.) mais aussi à la musique de film (Schifrin aurait pu commettre quelques chose du genre). Esther be the one sonne comme un tentative de séduction des radios avec mélodies aguicheuses et un son quelque peu sans âme, death-y-dément quelque chose se trame.

P. S. : si vous voulez tout savoir, on peut trouver plein d'articles ici sur les ZZ, clique sur https://www.nawakulture.fr/index.php/rechercher?searchword=ZZ%20TOP%20[Usa]&searchphrase=exact.

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