Chroniques vinyles
15
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Le ciel leur tombe sur la tête mais les frangins Young ne lâchent pas la barre et quand sort l’album du deuil 1, c’est le carton.

Certains des morceaux au menu de Back in black sont instantanément devenus des classiques du groupe. Pour une raison X ou Y, on n’a jamais aimé You shook me all night long (premier single sorti le 19 août 1980), mais comme AC/DC fait toujours tout sans nous consulter…

Enfin, peut-être est-ce parce que ce morceau, comme une bonne partie des autres, symbolise ce hard désormais sans blues ou presque, inconsciemment (?) facile à caser chez les radios américaines ? Peut-être parce que quelque chose s’est cassé et ne reviendra plus jamais, qu’il faut du temps pour s’y faire quand on a commencé avec la version australienne de Let there be rock ? AC/DC ne nous consulte jamais, mais paradoxalement ne se trompe (pour le moment) jamais : le morceau est un succès dans les charts, tant mieux pour eux.

Pourtant dans la même veine grivoise à gros refrain, Have a drink on me est déjà plus du genre qu’on a envie d’écouter, avec cette chouette intro bluesy bientôt plantée comme une pointe par une rythmique qui tape fort et clair, et Brian Johnson est franchement excellent, sous la casquette y a quand même un sacré gosier, certes dans un registre différent que le précédent, mais un sacré gosier quand même.

C’est drôle d’ailleurs qu’on n’entende pas plus parler de ce titre que l’on trouve tout à fait dans la veine du line-up des années 1970, particulièrement celle d’un Highway to Hell. Encore une histoire de goûts, de couleurs. Ouais, bon, là, la couleurn c’est le noir. Pourtant, les scores impressionnants ont de quoi faire voir la vie en rose… Putain, si c'est pas gâcher un deuil ça !

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