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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
On n’en attendait pas moins de la part de membres d’ANTAEUS, AOSOTH, NECROBLOOD et IMPURE ZIGGURAT,
une sortie chez Spikekult enfonçant…le clou (mentionnons que la partie américaine du lot est attribuée à Obscurity of Error Records).
Car, Satan nous en est témoin, DESTRUCTION RITUAL délivre avec ce premier méfait une démo de black metal comme on aimerait en entendre plus souvent depuis un certain vide ces dernières années. Le placement du chant si particulier et cette langue chargée de poison s’échappe d’une gangue de metal en fusion, les accents doom, death se chargeant d’alourdir encore un peu plus la méchante frappe générale de compositions dont l’action est immédiate en ce qui concerne le mouvement des cervicales d’un golem prêt à tout pour montrer sa dévotion au gospel du Diable.
Quatre titres (l’attaque rapide et brutale Broken Vows and Unspoken Truth, A Blade as Pure as a God, Chants of Relentless Violence - qui aurait fait un excellent titre pour ce recueil, si l'on peut se faire maître - et une longue Outro absolument superbe, on ne dira pas ça souvent) pour un peu moins de vingt-huit minutes, un must pour tout fanatique de black metal underground, un parfait objet pour retrouver une foi quelque peu émoussée avec les années et dont on apprécie l’emballage à sa juste valeur : la jaquette imprimée pro en jette, particulièrement grâce au génial visuel de Blanka Vrana et à la mise en page à la fois sobre et conforme à ce que l’on considère comme un travail important dans la manufacture d’un bel objet.
Ici on a eu droit à une cassette (pro elle aussi) d’une très chouette couleur rouge a priori limitée à 70 copies, un repressage de couleur bleue a depuis été dévalisé.
[Comme on aurait pu s’en douter, la version vinyle est dans les tuyaux, wait and fucking see]
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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