Chroniques vinyles
28
Mai
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Wah quelle horrible pochette !

Enfin en tout cas, quelles horribles fringues, quelles poses… Pas de bol pour Herman Rarebell qui récupère le siège de batteur de Rudy Lenners, encore ne s’en sort-il pas trop mal avec son foulard. Mais attention, l’habit ne fait pas le moine, cette pochette renferme encore un excellent album, peut-être meilleur encore que le Virgin killer de l’année précédente, c’est dire !

Car il y a encore là-dessus une sacrée cargaison de tubes hard & heavy : Uli Roth, un poil en retrait avec un peu moins de ses compositions au menu, signe tout de même les costauds I’ve got to be free et un The Sails of Charon au groove quasi oriental. Rudi Schenker et Klaus Meine ne sont pas en reste avec les puissants Steamrock fever, He’s a woman she’s a man ou The Riot of your time.

Mais là où Herr Rudolf casse la baraque, c’est avec We’ll burn the sky, une longue fausse ballade vibrante devenu instantanément un classique. Il la co-écrit avec la copine de Roth, ex-copine de Jimi Hendrix à qui elle semble adresser ses textes. Il est à parier qu’il aurait forcément apprécié la chose. Roth ne semble lui plus apprécier grand chose puisqu’il quittera le groupe après la tournée qui donnera lieu à l’enregistrement du mythique Tokyo tapes.

À suivre.

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