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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Issu des cendres du groupe avignonnais SYNTHÈSE (1981-1986),
qui comprenait les mêmes membres, SULTAN’S SEED fait, justement, la synthèse entre heavy (parfois assez speed) metal et hard rock classique. Signé par le label montpelliérain Dream Records, le groupe, à part avec deux démos en 1987 et 1988, ne donnera pas de signe de vie ensuite. Et c’est bien dommage car les huit compositions - même si on rayerait bien les sillons de l’interminable ballade Let me a chance - ont de la gueule (contrairement aux costumes du groupe qui semble tenter un concours avec PINK ROSE ou des choses bigarrées de ce genre).
Le son a un peu vieilli, les effets de voix robotisée aussi, mais le chanteur s’époumonait plutôt avec talent, la gratte était versatile, la basse téméraire (et audible !) et le batteur carré comme il se doit. On suppose que ceci n’a jamais connu les joies du repressage en CD, et pourtant SULTAN’S SEED mériterait sûrement un peu plus que l’oubli quasi-total des chevelus encyclopédistes auto-proclamés.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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