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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
N’est-ce pas carrément une nouvelle ère qui débute avec le provocateur EP éponyme de MERCYFUL FATE ?
Toujours est-il que Melissa, l’album sorti l’année suivante, s’apparente déjà à la consécration d’un groupe composé de musiciens absolument monstrueux (quels guitaristes, quelle rythmique !), et comment ne pas s’extasier devant la voix hors-norme du King Diamond, capable de monter à des hauteurs vertigineuses autant qu’il peut pousser des grognements qui ne font qu’annoncer le metal extrême encore à venir, les pionniers VENOM ou l'encore balbutiant BATHORY exceptés.
Là où ces deux-là pêchent parfois par un excès de bourrinerie gratuite, MERCYFUL FATE témoigne de l’influence des BLACK SABBATH, JUDAS PRIEST, IRON MAIDEN et ANGEL WITCH (mais aussi ALICE COOPER et KISS pour le visuel) sur une génération plus sombre et dont les paroles vont plus loin encore dans leur attrait pour l’occulte et le sulfureux, et tisse une toile mélodique splendide tout en sachant appuyer sur le champignon quand il le faut.
Les sept titres de l’album sont instantanément devenus des classique du heavy pré-black metal, Curse of the pharaohs restant pour votre non-serviteur un hymne inoxydable.
Indispensable !
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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