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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Même avec une introduction solide sous la forme du méchant Invaders,
la présence de morceaux exceptionnels comme Children of the Damned, Hallowed be thy name et 22 Acacia Avenue, tous des classiques absolus en devenir à l’instar du morceau-titre et sa célèbre intro parlée, Paul Di’Anno manque tout de même cruellement, on a désormais affaire à un autre groupe, malheureusement débarrassé de la furie punk des deux géniaux premiers albums (IRON MAIDEN [Uk] S/t (EMI Recs) 1980 et IRON MAIDEN [Uk] Killers (EMI Recs) 1981) qui faisaient tant la différence avec le heavy metal baroque ambiant.
La voix de Dickinson est terrible mais MAIDEN gagne en technique ce qu’elle perd en spontanéité, c’est un peu le deuil comme pour Brian Johnson après Bon Scott chez AC/DC, deux artistes inégalables mais totalement différents. The prisoner et Run to the Hills sont deux autres classiques marquants, quant à Gangland, on le voit un peu comme l’erreur du disque alors que l’efficace Total Eclipse, belle face B du single Run to the hills paru juste avant l’album, aurait mérité une place sur la galette.
Un album monumental qui ne méritait pas forcément l’immense succès qu’il a eu si on ne se base QUE sur le nom du groupe qui aurait dû être changé si on peut se faire maître. A part ça, gloire à Martin Birch qui une fois de plus signe la production et Derek "Dieu" Riggs une pochette inoubliable voire traumatisante. UP THE FUCKING IRONS quoi qu’il arrive, même les vidéo-clips horribles de Run to the Hills et The Number of the Beast !!!
Tiens, juste pour rigoler :
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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