Chroniques vinyles
01
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

heavy speed metal hard français

Se sentir seul, rejeté par tous…

Quand le guitariste fondateur de KILLERS Bruno Dolheguy se retrouve seul après le départ de tout le groupe ayant enregistré l’album précédent 1, il ne faillit pas à la tâche de s’entourer à nouveau de musiciens aguerris : François Merle allie sa guitare à celle du leader, le bassiste Miguel Caron et le batteur Philippe Borda forment la nouvelle rythmique, et c’est Serge Pujos qui s’empare du micro.

 

La rose s’est fanée laissant la place aux nouveaux chefs…

Les nouveaux KILLERS signent également sur un nouveau label, après Devil's et Sydney, c’est Dream Records de Montpellier qui sort ce troisième album plein de colère, de son titre à ses textes, les désillusions et la douleur sont là, mais le découragement n’est néanmoins pas pour demain, on n’arrête pas un Bruno en marche, surtout pas au tempo vif qu’il impose (Rockstar limite est une ouverture de face A qui clarifie d’emblée les choses) !

Sous les regards des curieux, tu poursuis ta route, en te moquant des réflexions que suscite ton passage

Les textes sont, on l’a dit, d’une noirceur certaine, la plume est acérée : le piège des illusions, la règne des vautours, la Mort, les magouilles du business musical et les gesticulations des je-veux-être, l’intolérance et le conformisme, l’oppression des dictatures militaires, tout le monde en prend pour son grade (ha !) le long de textes écrits au vitriol et a priori bourrés de doubles sens.     

Finalement…pourquoi pas :

Si tu sors du sentier, tu dois savoir payer… MERCI AUX CIRCONSTANCES !!

P. S. : une réédition CD existe, voir KILLERS [Fra] Mise aux poings (Brennus Recs) 1987 Réédition 1997.

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