Chroniques vinyles
23
Nov
2019

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Aaargh, la quintessence du punk’n’roll :

pas beaucoup d’accords mais ils mettent tout le monde d’accord, un tempo qui bastonne régulièrement, une voix déterminée qui raye les feuilles, tout est là.

Le faux départ instrumental de Starfire met le turbo pour passer à 500, She fell from the sky et les tympans dirent « aïe ». Une paie qu’on n’avait pas pris un tel plaisir à entendre une chanteuse gueuler de cette manière, comme si Wendy O’ avait soudain investi NASHVILLE PUSSY pour une mission suicide dans une machine à remonter dans le temps direction Let there be rock (Control, argh !).

La mélodie insidieuse n’est pas pour autant interdite, les chœurs non plus, et on se voit bien gigoter au premier rang d’un concert qui n’aura jamais lieu, hurler comme un forcené et récupérer au vol dans nos bras de poulpe la tornade blonde qui se balancerait dans le public pour un slam de toutes les diablesses.

Puis soudain la vision change un peu de celle de la pochette intérieure de la galette, on se voit maintenant assis comme des glands, un siège sur deux, un masque sur la gueule comme un slip sur la gueule de Oolong, une bouteille de gel hydro-alcoolique à portée de main, bien rangée à côté de la clope hell-ectronique et d’un gobelet en polystyrène muni d’une paille en plastique flottant dans le Pulco light.

Le « monde d’après » ? You’ve lost my interest,

FUCK OFF

https://amylandthesniffers.bandcamp.com/album/amyl-and-the-sniffers

https://www.amylandthesniffers.com/

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