Chroniques vinyles
14
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Ritchie Blackmore ne changera jamais :

après feu DEEP PURPLE, c’est son RAINBOW qui se disloque (et ce n’est ni la première ni bien sûr la dernière fois !) et l’excellent Ronnie James Dio se casse en solo, bientôt débauché par BLACK SABBATH, quel cousinage n’aura pas engendré la scène hard anglaise ! En attendant ne reste aux côtés de Blackmore que le batteur émérite Cozy Powell, il recrute alors son ancien acolyte Roger Glover, excellent producteur, mais qui gèrera aussi la basse tant qu’à y être, Don Airey aux claviers (après son passage en 1978 chez…BLACK SABBATH et Gary Moore) et le charismatique chanteur Graham Bonnet.

Si la face A regorge de morceaux costauds (All night long, à l’entame très PURPLE et à la suite plus glam à l’anglaise, Eyes of the world, le castagneur No time to lose) où Bonnet se distingue par une sacrée puissance vocale, on sent couver chez le maître guitariste comme une envie d’« aérer » le répertoire, de le lisser pour aller chatouiller le marché jûteux des radios américaines, syndrome terrible qui vouera à la perdition des tas de groupes dès 1980.

Les chœurs gentillets de Makin’ love et en face B Since you’ve been gone (made in Russ Ballard…) sont autant d’indices à ne pas négliger dans l’enquête. Joli morceau, le second sonne franchement plus comme FOREIGNER que comme RAINBOW mais c’est plutôt bien fait et le grand public amateur de sucreries ne s’y trompera pas. Même si les plus heavy Love’s no friend, Lost in Hollywood et Danger zone sont franchement plus de notre goût, y a donc encore une peu d’espoir.

Mais voilà qu’après une tête d’affiche aux premiers Monsters of Rock de Castle Donington aux côtés de JUDAS PRIEST, SCORPIONS, APRIL WINE, SAXON ou encore RIOT, le groupe explose.

Boum.

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