|
Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : vampires contre vampires
Scénar : Prague : à la banque du sang, les clodos viennent faire des dons singulièrement mortels mais l'un d'eux ne se laisse pas vider, il défonce même les Dracula de service. C’est Jared Nomak, porteur d’un virus différent de celui des vampires, celui des « faucheurs », qui bouffent autant humains que vampires et prolifèrent au passage. De son côté, Blade, aidé du jeune Scud, continue de décimer la race vampire. Le roi de celle-ci, Damaskinos, demande une trêve à Blade devant le danger que représentent pour tous les nouveaux adversaires. On propose à Blade de prendre la tête d'une escouade de vampires pour défoncer les faucheurs, « le peleton sanguin », il profitera de cette nouvelle guerre pour mieux comprendre le monde vampire de l’intérieur…
On prend à peu près les mêmes (Wesley Snipes, caricatural et bourrinas à souhait pour le plus grand plaisir des fans d'action qui chercheraient après un croisement entre Terminator et Matrix en moins drôle, Kris Kristofferson, fidèle à lui-même…), on ajoute une brochette de bonnes gueules (Ron Perlman - dans un rôle à son image neuf ans après Cronos et deux ans avant Hellboy du même Guillermo Del Toro -, le toujours impeccable Thomas Kretschmann…) et on repart vers un univers toujours aussi lugubre mais esthétiquement joli avec encore une multitude de gadgets et des maquillages horribles rappelant Alien ou Predator.
Si on remarquera beaucoup plus d'horreur au programme que dans le premier épisode 1 (wow avec même un bain de sang à la Bathory !), on déplorera que le film se fasse un peu long à force, 99,8 % d'action sur plus de deux heures, ça fait toujours un peu linéaire quand même, on ne tient pas là la saga Marvel la plus passionnante mais le défouloir ne déplaira pas aux nombreuses brutes épaisses composant notre lectorat de choc.
L’échange du film : « - Vous êtes humain ?
- Pas tout à fait, je suis avocat ».
1 voir Blade de Stephen Norrington (avec Wesley Snipes, Stephen Dorff…) 1998.
Bonus : documentaires, scènes coupées, diaporamas etc.
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.