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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : drame à sketches
Scénar : un commissaire de police est chargé de remettre sur les rails trois types qui sortent de prison. Le premier est un chirurgien attendu par sa femme à la sortie et directement contacté par son beau-père qui veut lui faire retrouver une situation en vue ; à la grande colère de l’ex-détenu : celui-ci refuse son poste de chef d'usine, car après un moment de doute puisqu’il s’en veut de la mort d'un patient pour laquelle il a été condamné, il veut continuer dans la chirurgie. Le second est le joyeux drille de service, il est aussi un braqueur que ses anciens complices surveillent de près et menacent car le butin d'un casse n’a jamais été retrouvé. Libéré pour bonne conduite, le troisième sort pour retrouver sa famille à l'hosto, le petit frère s'est cassé une jambe et la belle infirmière a tôt fait de voler son cœur, c’est déjà ça car il se prétend innocent depuis toujours mais évidemment personne ne le croit.
On pouvait s'y attendre dès le départ à cause de cette clarinette tristounette et de cette vue directe sur l'austère porte d’une prison, on est ici parti pour un film de sortie de prison ultra dramatique, parfois même larmoyant, et plus précisément pour une suite de trois sketches dont certaines parties s’avèrent certes plus sombres mais sans véritable plus. Quand la société ne s'intéresse qu’aux crimes proprement dits et pas à la punition infligée ni à ses suites, on ne doit pas s’étonner des dérapages à venir, le criminel - ou l’innocent - balancé entre quatre murs est irrémédiablement concassé, définitivement sorti du moule social pour ne plus pouvoir s’y réinsérer, on préfèrerait crever plutôt que de vivre ça. Pour le reste, les fans d’Eddie Constantine curieux tenteront sûrement le coup, sinon, bien que cela ne soit pas précisé, c'est forcément Robert Dalban qui joue au narrateur sur la version française.
P. S. : oui, c'est vrai, le nom du réalisateur ne doit pas être inconnu chez nos lecteurs réguliers : clique donc sur Vittorio Cottafavi.
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