Chroniques vinyles
20
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Presque deux ans après la sortie du premier album des nancéiens de BLOCKHEADS,

voici une trace discographique d'importance, le partage d'un disque avec un groupe du même âge et de la même valeur musicale, les autrichiens MASTIC SCUM œuvrant également dans une veine ancienne école du courant grindcore.

Sous cette pochette très « Arrête ou ma mère va tirer » sont gravés quatre titres (ceux de la démo Fear sortie la même année) plus une courte intro, les autrichiens s’y montrent joyeusement sauvages, alternant tempos échevelés et mid-tempo punky casse-nuque. La formation est super carrée dans son travail de composition et a tôt fait d’embarquer les auditeurs dans leur tornade sonique. On ne peut s’empêcher de sourire à la lecture de quelques titres évocateurs (Suckass, Fuck authority, Need a spliff) puis de sangloter au souvenir qu’on a systématiquement loupé MASTIC SCUM quand ils passaient à des distances plus ou moins raisonnables… Cette formation prolifique doit pourtant botter bien des culs une fois sur scène. Ces messieurs ont fait imprimer les paroles sur le verso de leur côté de pochette et sont si renommés de par toutes les dimensions que même Jesus est venu pousser des gueulantes sur certains morceaux ! La classe nan ?!

https://www.masticscum.com/

Les Français égalisent avec quatre titres eux aussi (dont les textes seront remplacés par des photos des quatre membres sur l’espace dédié) : Polymorphic perdition, Mac Dollars, Between human and animal (ces trois seront réenregistrés pour apparaître sur le deuxième album Watch out autoproduit en 1998), Seismosore (celui-ci refera surface lors de la sortie du CD From womb to genocide chez Bones Brigade et regroupant les deux premiers albums de BLOCKHEADS) se font remarquer eux aussi par une électricité générale hors-norme et puis y a pas, la voix explosive de Xavier fait un sacré boulot de destruction de micro. Et quand on pense que live, le répertoire s’avère encore plus brutal, c’est à n’en pas croire ses oreilles, particulièrement du côté de la batterie où ça déménage encore mieux que les bretons. M’enfin on tient là un super chouette split très utile s’il s’agit de violenter le clapet des voisins chahuteurs.

http://www.blockheads-grindcore.fr/

800 copies numérotées à la main

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