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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Le Blanc, le Jaune et le Noir (encore un western, haha !), mais aussi le Rouge, non mais !
Pan ! C’est en fanfare que cette galette déboule et est accueillie par un vieux fan qui suit La Saga des SHERIFF, un groupe formidable, bon gré mal gré (le départ de Michel, on l’avoue, ne faisait pas du tout pencher la balance vers une bonne surprise, son jeu et sa présence restaient trop présents en mémoire pour l’imaginer hors de l'avis de recherche). On a beau se dire que Soleil ou pas soleil, ça ne sera plus jamais pareil, la ribambelle de concerts vus depuis 1 et l’arrivée d’un putain de gratteux (Ritchie mérite tellement son étoile qu’on le dirait là depuis toujours) ont fait petit à petit les incertitudes se Tailler du caillou qui dissimulait un cœur et on a complètement craqué pour cet album qu’on écoute depuis des semaines et des semaines en numérique mais qu’on se refusait, heavy-demment, d’évoquer dans nos colonnes de saleté matérialiste et digitalophobe. Le constat est là : la petite de huit piges connaît quasiment tout l’album au mot près, toute la famille secoue la tronche et tape du pied en reprenant cette succession de tubes qu’à vrai dire on n’espérait même plus.
Alors, quid d’un album tout neuf d’Enfants du passé sûrement très surpris que son vieux public mais aussi d’innombrables nouvelles têtes tendent un fier majeur à leurs velléités de prendre la retraite Loin du chaos ? Eh bien, le Requiem (pour les) 5 étoiles n’est pas pour demain, en tout cas c’est bien ce qu’il semble à l’annonce de nouvelles dates ici et là pour l’année prochaine (A Montpellier, encore, siouplé !), si celle-ci commence un jour vu le Grand Bombardement Tardif de mesures sanitaires qui tombe sur la tronche du monde de la culture… Envisage donc cinq minutes le pogo obligatoire de quatre-vingt-dix minutes si on te dit Pas de contact ?! Finira-t-on pas devoir oublier les raouts sous un Soleil de plomb à gueuler comme des veaux les paroles imprimées dans les tronches A coup de batte de baseball sonique, devra-t-on se faire une raison et voir le rock comme un énième machin virtuel, sur un tout petit écran à la con, à moins de préférer écouter le clavier pouêt-pouêt (seul faux pas du disque) comme un gland, l’appareil collé à la carotide ?
Du rock’n’roll dans ma bagnole, soit, mais Ma lumière c’est celle qui use mes rétines quand face à la scène je me repais de la Pagaille générale, et si Le Temps est élastique, qu’il revienne donc vers son départ quand rien n’était envisageable sans l’électricité, Deux doigts dans la prise avec le sourire ! Merci Rémi d’avoir mis une vraie étoile en haut du sapin, et rouge en plus (désolé hihi) ! Pour ceux qui aiment faire peur aux loriots dans le jardin, la chose est bien sûr sortie en CD, la cassette tenant plus de la mauvaise blague. Vivement le retour du train à vapeur ! En attendant, Hissez le drapeau noir, Sortez les bulldozers et pulvérisez donc cette grisaille ! Dans la lignée des essentiels Soleil de plomb et Allegro turbo, Grand Bombardement Tardif renvoie au vestiaire toutes les réunions en carton-pâte et prouve que les dinosaures en ont encore sous la patte ! Et comme la pochette intérieure les affiche, parlons pour finir des paroles : cœur tendre ne signifie pas pied-tendre : c’est beau et ça prend aux tripes, du grand Olivier ! Vive LES SHERIFF !
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Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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