SAXON [Uk] Innocence is no excuse 12’’ (Pathé Marconi / EMI - 1985)

Beaucoup se sont déjà évanouis devant les arrangements plus sophistiqués de Crusader,

là les syncopes suivies de décès ont dû être légion devant la defleppardisation de SAXON que l’on croyait quasiment incorruptibles. FAUX : personne ne pourra nier que cet album fait les yeux doux aux radios américaines qui fêtent alors pas mal le hard à gros cheveux (oh putain mais regardez les photos du groupe sur la pochette intérieure !) en ce milieu des années 1980.

Ce n’est pas que les morceaux soient mauvais, mais après une intro au synthé et la mélopée d’un Biff un peu trop apaisé, les refrains autrefois rageurs du hard prolo du groupe sonnent désormais très séducteurs (Rockin’ again, Call of the wild, un Back on the streets pas loin du SCORPIONS de la même époque, Rock’n’roll gypsy, Broken heroes). Pourtant la machine à riffs est toujours gage de plaisir malgré un rythme plutôt ralenti (Devil rides out, Gonna shout, Everybody up, Raise some hell et le speedé Give it everything you’ve got). Pas de quoi faire d’Innocence is no excuse un mauvais disque mais il n'est sûrement pas du meilleur cru non plus. C’est vous qui voyez !

Les paroles sont imprimées sur la pochette intérieure et accompagnées de photos bien plus sérieuses que celle déjà évoquée.

Dites, sinon, personne n’a jamais eu l’impression de voir cette Ève croquer…un savon ?!