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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Pour en finir une bonne fois pour toutes avec des mots utilisés parfois bizarrement,
ici on s’est toujours dit, on a toujours cru, on nous a toujours laissé penser que l’adjectif culte devait être dédié à quelque chose ou quelqu'un de relativement influentiel mais qui n'a pas pour autant eu le succès qu'il méritait pour telle ou telle raison. Très souvent révérée par des initiés, l’entité refait parler d’elle des décennies plus tard au travers de citations /rééditions plus ou moins opportunistes. Autant dire à la base une pépite bientôt bien planquée dans son rocher.
Mais sûrement pas, par exemple à la lecture du nom des groupes que contiendra cette sorte d’encyclopédie grand public, des artistes que chacun chez soi connaît, par la présence dans un tiroir d’un membre plus âgé de la famille d’un vinyle, d’une cassette ou d’un CD dont les tirages ont tous dépassé des centaines de milliers d’exemplaires. A commencer par AC/DC, un des plus grands groupes de rock'n'roll du monde.
Ceci étant dit, chaque occasion de revenir sur l'histoire du groupe est une bonne idée quand on voit ce que les jeunes écoutent aujourd'hui quand ils abordent le rock avec de gros guillemets en pierre autour. C’est toujours ça de gagné que de les intéresser via une « petite » collection (soixante volumes les copains) à un genre qui malgré les moqueries et le mépris ne s’est jamais départi de son succès ni de sa ligne de conduite.
Si AC/DC joue aujourd'hui dans les stades les plus importants du monde, il n'en reste pas moins le pourvoyeur d’un hard sauvage dont les membres, pourtant d’un âge maintenant quasi-canonique, se font toujours un plaisir de jouer à pleine puissance malgré des avanies sérieuses ici et là le long d’une histoire qui approche maintenant la cinquantaine d'années, tout de même !
Formé en 1973 par l'exilé écossais Malcolm Young dont la fratrie est composée principalement de musiciens, il voit sa formation augmentée de son petit frère Angus, soliste génial bourré d'électricité de source naturelle. Bientôt, après une première phase anecdotique par rapport à la suite, le chanteur Bon Scott et le batteur Phil Rudd constitue le squelette principal d’un groupe qui reçoit sa dernière recrue décisive en 1977, le bassiste Cliff Williams. Et c’est parti pour une saga bruyante qui va conquérir le monde malgré la Mort, les modes, les maladies et des rebondissements parfois grotesques.
Bourrée d'illustrations que l'on ne voit pas forcément souvent (Simon Wright a d'ailleurs une drôle de tête page 55), la mise en page privilégie plutôt l'image à un contenu à la grosse police. Les connaisseurs n’apprendront pas forcément grand chose, mais les débutants trouveront ici un petit bagage d’informations. Le volume suivant s’attaquera à METALLICA mais le prix passera au prix fixé pour le reste de la collection : 9,99 €, pas forcément la ruine pour un joli volume cartonné de 64 pages.
Note : l’imprimeur a lui laissé passer certains bouquins (dont le nôtre) avec une barre qui apparaît sur quasiment toutes les pages de droite, c'est un peu dommage mais pour le prix il n'y a pas vraiment à se plaindre.
64 pages illustrées en couleurs, 2,99 €
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