Chroniques vinyles
25
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

C'est officiel : le hard & heavy rock punky des bonhommes à gros cheveux vire soudain à la gaudriole,

mais, contrairement au glorieux VAN HALEN de David Lee Roth, sonne tout de même assez faux après deux albums en noir et blanc méchants et sulfureux (voir MÖTLEY CRÜE [Usa] Too fast for love 12’’ (Elektra / Asylum Recs) 1981 Réédition 1982 et MÖTLEY CRÜE [Usa] Shout at the Devil 12'' (Elektra) 1983). Ici on frise l'overdose de fioritures sonores et les chœurs agacent rapidement, comme si la voix de Vince Neil ne suffisait pas. Même la reprise du pourtant chouette Smokin' in the Boys Room de BROWNSVILLE STATION sonne too much, quel dommage… C’est donc bel et bien parti pour le glamouze grand public qui ne pourra que faire fuir les hardos les plus radicaux dont nous sommes, malgré encore un joli paquet de riffs et de parties de batteuse bien baston. Cet album fera évidemment un carton, et l’horrible vraie-fausse ballade Home sweet home encore plus. Oh puis ces photos là, non, vraiment : non. Next please !

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