Chroniques vinyles
15
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Ce qui pourrait s’annoncer comme un glas logique après un emballage tout de noir vêtu de circonstance,

ce qui pourrait s'apparenter à un requiem sur un tempo lent et une mélodie somme toute tristounette, accélère soudain le tempo et une nouvelle voix déchire le silence après le trépas d'une des plus grandes.

Brian Johnson, transfuge du groupe écossais GEORDIE, est au micro et quelques semaines après le décès de son prédécesseur fait ses preuves direct sur un Hells Bells effrayant de puissance même si on peut d'emblée dire que quelque chose dans le son a changé, comme si le blues s'était fait la malle pour laisser tout entier le hard dans ce qu'il a de plus basique et rageur.

Ce n'est pas qu'on n'aime pas ça, ce serait mentir, mais une facette de ce qui faisait la particularité du prisme AC/DC n'est plus là en tout cas à nos chastes oreilles. La face What do you do for money honey reste dans la lignée de l’imparable elle aussi, presque tout l'album se révèle d'ailleurs indispensable pour qui aime taper du pied et secouer le bocal.

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