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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : sabotach !
Scénar : 2000 soldats anglais sont coincés sous le feu de deux sehr gross canons allemands stationnés sur une petite île grecque, on envoie un commando pour les détruire. Le capitaine Mallory est chargé de conduire la mission car il parle grec et allemand et est de plus un alpiniste émérite. Son vieux « pote » Andrea Stavros est là aussi, les deux ont d’ailleurs un vieux compte à régler. Sont aussi présents le commandant Franklin, le caporal Miller, spécialiste des explosifs et l’aviateur australien Barnsby qui ne prend pas de gants avec le vocabulaire. L’équipe est aussi accompagnée d'une paire de tueurs. Et tiens, et pourquoi pas d’un traître ?
Après un film sur Wernher von Braun l'année précédente, Thomson récidive sur la seconde guerre mondiale avec Les Canon de Navarone, un archiclassique du film de guerre mêlant aventure et suspense avec en option un casting énorme : Irene Papas, Gregory Peck, Anthony Quinn, David Niven, ainsi que Walter Gottel (le général Gogol de la saga James Bond , mais aussi Bons baisers de Russie, Ces Garçons qui venaient du Brésil, etc.) qui joue l’officier allemand version Wehrmacht par opposition au détestable SS, une habitude scénaristique. Au passage, une pointe d'ironie égratigne aussi un peu la hiérarchie alliée aussi, ce n'est d'ailleurs que justice.
Histoire imaginaire, tirée du roman d’Alistair McNeal, elle a été tournée à Rhodes et en Corse entre autres et préfigure dans ses thèmes de mission ultra dangereuse Les Douze salopards ou Quand les aigles attaquent. Et donne un film plutôt bien foutu avec de sérieuses scènes de tempête, d’explosions et d’attaques crédibles (comme celle des stukas !) mais parfois aussi la dose obligatoire d'invraisemblance comme ce camion qui change brusquement de chauffeur ou cette étrange facilité pour les héros de passer inaperçus, le scénario est parfois aussi gros que les canons ! Heureusement, il y a aussi dans le chaudron un peu d'humour mais aussi et surtout du grand spectacle populaire pendant plus de deux heures trente, et des scènes entrées au panthéon comme celle du mariage.
Ce film entraînera une suite réalisée par Guy Hamilton en 1978, L’Ouragan vient de Navarone, avec encore une fois un casting de rêve (Barbara Bach, Robert Shaw, Harrison Ford, Edward Fox, Franco Nero et Richard Kiel !), malheureusement pour un résultat bien en deçà des prévisions.
A noter aussi que la bande originale bombastique et martiale de Dimitri Tiomkin a fait des émules, même les SKATALITES la reprendront !
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