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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
On l’a déjà dit, on le redira, il existe des groupes dont nous achetions tout,
car ils étaient nos dieux, bien plus réels que ceux qui se font construire des palais, avant que la toujours très active Faucheuse ou la planche à billets les transforment en mauviettes ou en cadavres, voire parfois même les deux à la fois.
MOTÖRHEAD était un groupe hors du commun et même des compilations merdiques ou des enregistrements live pas essentiels (tels que celui-ci) devaient se retrouver sur les étagères, comme d’autres crânes de piaf changeaient des pièces sur leur mob’ toutes les dix minutes ou achetaient un putain de jeu vidéo, ici on brûlait passionnément les craquants pour la musique. Et on le fait toujours, pour le plus grand malheur des copains déménageurs. Désolé. Nan, c'est pour rire, vivre c'est souffrir.
Enregistré le 18 février 1978 au Roundhouse de Londres alors que le groupe se produit pour l’occasion sous le nom IRON FIST AND THE HORDES FROM HELL en compagnie - entre autres - de Wilko Johnson (celui-ci avait-il vraiment organisé un concert de charité pour la préservation de certains manuscrits menacés du poète britannique William Wordsworth qui expliquerait le titre ?), What's Words Worth?, malgré une épopée rocambolesque jusqu’à sa sortie en 1983, comporte une setlist classique pour l’époque vaches maigres dont de multiples pirates (plus dégueulasses les uns que les autres, miam !) se sont faits les témoins.
Morceaux issus de l’ex-mort-né On parole (le morceau-titre pardi) / du premier album Motörhead (Iron Horse / Born to Lose, Keep Us on the Road), reprises d’HAWKWIND (Lost Johnny, The Watcher…mais pas Motörhead, puisqu’on a affaire à un concert court d’ouverture) mais aussi des BIRDS (c’est en tout cas le groupe du futur ROLLING STONES Ron Wood qui popularisera Leaving here, en fait un titre de chez Motown), des BLUESBREAKERS de John Mayall (I’m Your Witchdoctor), des YARDBIRDS (The Train Kept A Rollin’, en fait signé Tiny Bradshaw des décennies plus tôt) et des PINK FAIRIES de Larry Wallis (White Line Fever, City Kids), tout ça envoyé pied au plancher par le line-up légendaire Lemmy / Fast Eddie / Philthy, tout ça avec le son d’un Grumman au décollage. Rien à ajouter.
Cette édition est chouette avec ces photos de Lemmy & Co. bien granuleuses (qui vont tellement bien avec le son qui grésille de partout), ses rappels historiques et sa memorabilia, pour parler étranger une fois de temps en temps pour emmerder les brexshiteurs en goguette.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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