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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre: le sport facteur d'unité
Scénar: arrivé au pouvoir en 1994, Nelson Mandela cherche le moyen de réunifier noirs et blancs dans l'ex-royaume de l'Apartheid. C'est l'équipe nationale de rugby qui va l'inspirer: les Springboks, adulés par les blancs, doivent gagner la Coupe du Monde et ainsi obliger la population à se mobiliser dans le même sens, soutenir l'équipe malgré tout ce que le passé laisse comme haines et rancoeurs... François Pieenar, j'ai envie de dire hips, va devoir s'y coller pour faire des 'boks une équipe sur qui compter même en face des ineffables All Blacks que rien ne semble, comme d'habitude, pouvoir arrêter...
Le concert de louanges à la sortie de ce film ne doit pas faire oublier qu'Invictus ne fait pas vraiment partie des meilleurs films du dieu Clint car enfin le traitement d'une histoire que tout le monde, ou presque, connaissait, méritait peut-être un peu plus d'originalité et un peu moins d'ingénuité. On n'enlèvera rien au talent d'Eastwood, on reprochera simplement la sortie d'un film archi-classique à la gloire d'un personnage historique hors-norme et d'un sport assez méconnu chez les zétazuniens. N'empêche que les vraies images des matches n'auraient pas dépareillé en lieu et place de celles tournées avec Matt Damon et ses compères. Les efforts de celui-ci pour assurer le rôle (voir en bonus la prépa physique du garçon, ça rigole pas) sont à souligner. M'enfin bon, pour la claquasse tant attendue, on repassera.
Dans le même genre, voir : Goodbye Bafana de Bille August (avec Joseph Fiennes, Dennis Haysbert...) 2007
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