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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Tu l’as dit, ça fait une paye qu’on ne met plus les pieds en kiosque pour acheter un magazine.
Voilà une raison de reprendre les bonnes habitudes avec la « renaissance », disons la nouvelle formule, de la revue Aaarg que les lecteurs de Nawakulture connaissent bien (tiens, au cas où, voir : https://lc.cx/4Ybx).
Le passage au format magazine est parfaitement réussi, on a droit à cent pages de, vous connaissez aussi le slogan, mais ça fait du bien de le répéter, « Bande dessinée et culture à la masse ». Et le sommaire est, comme d’habitude, généreusement fourni en friandises de toutes sortes, par exemple une étude dessinée autour des évadés d’Alcatraz popularisés par l’immense Clint et Don Siegel, une traduction - par la talentueuse Cha - des Survivants de Luis Trelles qui évoquent les démêlées des Frikis (les punks / rockeurs cubains) avec le SIDA dans les années 80 ou encore un crochet par l’Ouganda dont le crétin de dictateur ne considérait pas particulièrement la musique comme son dada.
Le line-up est mortel comme d’hab’, en BD (Fabcaro, Dav Guedin, B-Gnet, Pierre Place, Ducoudray et Toma Chkp pour de réjouissantes Merry tragedies) comme en prose (Jean-Marc Royon, Patrick Baud ou Melvin Zed qui livre encore une rubrique cinoche maousse au sujet des relations sulfureuses entre Hollywood et l’armée américaine), ajoute à cela une mise en page qui désanusse (MÊME les pubs sont belles sérieux !), et un journal dans le journal : Rien et sa revue d’actus.
Il vous en faut plus ? Procurez-vous donc la version « mastoc » si ça vous chante, gourmands !
100 pages en couleur, 4,90 €
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