Chroniques concerts
03
Aoû
2011
mc5 stooges Iggy concert guitare en scène

C'est à côté de la solide toile de cette araignée que débute cette énième escapade vers le pinacle du death-y-b’Hell.

La Rock Ford se fait attendre sur la route entre Saint-Jean-de-la-Blaquière et Rabieux (si, ça existe), et entendre le doux grondement de ce moteur d'origine américaine est l’habituelle bande originale des périples rock, en particulier quand le vieil Iggy est à l'affiche avec ses Clochards. Outre le mince iguane fripé, on ajoutera à la carte les revenants MC5 pour faire de ce 31 juillet une date tout à fait exceptionnelle, qui mériterait même les chevrotants commentaires d’un Léon Zitrone. Et en langage SMS en plus tiens. En attendant, c'est le cas de le dire, le rocher des Vierges, majestueux, darde sur votre non-serviteur un regard perplexe, accompagné qu'il est de sourcils en cumulus assez chouettes.


Fin de l'introduction, (very) fast forward de quelques heures pour tenter d’oublier le tragique trajet subi qui nous fit traverser à vitesse fort soutenue, et ce malgré la mauvaise foi de l'homme au volant, les plus improbables villages qui longent la nationale sur laquelle nous nous retrouvons, apeurés, après une légère erreur d'appréciation.


Une fois sur le génial site, nous nous apercevons que : 1) la buvette, vite !, 2) bordel, après des HEURES - horribles - sur la route, des groupes en ont vachement profité pour jouer avant l'arrivée de la horde sauvage sudiste, ne reste donc plus en lice que THE JIM JONES REVUE (fuzzy, stoogien, bruyant mais, avec la voix d’Alain de Greef, « pas formidable ») qui laisse bientôt place au principal argument de la venue de votre non-serviteur : MCfucking5 !!

Ne laissons pas planer le doute outre mesure, le concert attendu a fait pschitt, pour citer un autre grand philosophe. Si Wayne Kramer et ses deux acolytes survivants (dont un bassiste qui visiblement ne fera pas de vieux nonosses…) la jouent nostalgique, l’agaçant chanteur (auparavant frontman chez ALICE IN CHAINS, un autre groupe au chanteur irremplaçable, snif) n'en fera que trop pour appâter les vieux briscards. Bon, il fallait se douter que la partie serait périlleuse à jouer pour les profanateurs de sépulture. Heureusement, Lisa des BELLRAYS (encore loupés cette fois aaargh !!) sauva l'univers en transcendant un morceau de sa voix géniale. Avec elle sur tout le concert, c'était réussi, dans la poche, et Ged exultait.


Évidemment la recette qui gagne, Iggy + les STOOGES (même sans le dernier Asheton en vie, laissé chez le mécano avant la tournée) + un festival aux dimensions humaines loin des raouts qui se sont fait pour spécialistes de faire passer des vessies pour des lanternes et engraisser les grosses machines = une énième taloche sur le coin du cornet. Les gens sur scène ravis (dont môssieur Manœuvre), les premiers rangs déchaînés sont autant de preuves que l’on peut presque toujours compter sur Monsieur Osterberg et sa clique pour légitimer leur cachet sans faire dans l'artifice.

Un rocker, y monte sur scène et y crache quoi…! Yeeepeeehaaah !!

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