Chroniques concerts
29
Jui
2020

Certains s’adonnent au parapente, d'autres allument des feux inconsidérés,

pour notre part nous nous précipitons vers le rock’n’roll, fût-il organisé dans des endroits pas possibles, par exemple là, à Bois Bas, lieu-dit avoisinant Minerve la belle, Minerve la rebelle, un des plus beaux villages de l’univers que nous avons juste le temps de prendre en photo après l’avoir arpenté moult fois, ce n’est que partie remise, et il nous faut retrouver ce glacier qui avait ravi nos papilles en même temps que nos yeux, à bientôt donc ! Bois Bas le désormais fameux est toutefois fort bien annoncé ensuite : il suffit tout simplement de suivre les panneaux l’indiquant, ainsi que les autres, systématiques victimes diverses et variées criblées par le bon soin des chasseurs locaux qui, c'est désormais une certitude, n’ont sûrement pas de gibier à leur hauteur vertigineuse dans le coin. « C’qui nous faudrait, c’est une bonne guerre », hein bandes de cons ?!

Surprise, la fameuse Fristouille du Maquis n’est autre que le lieu anciennement (?) nommé Cravirola où nous avions sévi avec les copains de GOULAMAS'K il y a des lustres, c’est bien cool de retrouver ce lieu libertaire en pleine nature où tout est à prix libre, qui plus est géré par des gens carrément sympas. Les ânes du coin sont très beaux, les arbres et le sol farcis de fleurs et d'insectes splendides, la vraie vie loin de la saloperie de ville que nous quittons toujours avec grand joie. Bon, après, les horaires sont aussi très free et avec les nenfants c'est pô toujours pratique mais bon, faut bien nourrir les moustiques alors on patiente et finalement le premier groupe arrive pour démarrer eul boxon.

On n’a pas tout compris à ce que voulaient faire LES VIEILLES CABOCHES, visiblement entre plusieurs époques et genres. Même si les musiciens ne semblent pas vraiment bien s'entendre because retours capricieux, ils se débrouillent plutôt pas mal pour des gens qui accueillent pas moins de deux nouveaux membres dans les rangs, c’est peut-être là que se cache le problème de l’homogénéité du répertoire passant de reprises (Brassens, Aznavour, Gainsbourg etc) dont nous ne sommes jamais amateur, punkifiées ou pas, à un rock alternativo-poétique au chant très (trop ?) omniprésent pour finir sur un set carrément punk destroy, ce qui fait beaucoup pour un seul groupe, sans parler d’un guitariste très solo qui dénote un poil. Perso, on préfère nettement le plus punk à la française sans cuivre même si l'innovation ne sera jamais au rendez-vous, le public apprécie, c'est l'essentiel, dommage qu’il se tire ensuite…

Car les copains biterrois d’HOW IT WORKS sont bien décidés à faire péter leur hardcore métallique à souhait, on commence à bien connaître le répertoire, mais la joie de découvrir deux nouveaux morceaux est là et même si Renaud le chanteur semble à l'agonie à cause d’un dos dans un état aussi appréciable que celui de mézigue, l’arrière-garde assure le steak sur un son bien plus clair qu’à l’accoutumée, ce qui dévoile une facette de certaines des compositions que l’alcool, euh la régie son, ne nous faisait jusqu’ici qu’entrevoir. Mention spéciale à la basse, particulièrement « en voix » ce soir-là, ce qui n’est jamais qu’une excellente nouvelle. On rappelle que le groupe est au sommaire du premier numéro d’Akhatizine 1, tu peux découvrir leur interview en avant-première sur le site, la sortie papier est prévue pour mi-juillet si les retardataires se manifestent sinon, ben c’est la merde. Bon sinon, tu viens au Jobar Fest ?

Spéciale Ged-y-casse à Aélie, Anaïs et Mathieu, pensée pour Thierry qu’on aurait bien voulu avoir avec nous, et pis il aurait pu se rendre compte du talent de vot’ non-serviteur B’Hernie au football, un truc à ne jamais rater puisque ça n’arrivera plus. Ouille, chérie, le déambulateur steuplé !

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