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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Ok, les traces psychédéliques sont encore présentes ici et là (They need a million, Fly to the rainbow…)
mais sinon c’est vraiment un autre groupe que celui du timide Lonesome crow 1 que nous retrouvons sur ce très bon deuxième album. Puisque Michael Schenker a disparu (et ça va devenir une habitude désormais), Uli Roth s’amène et avec dans ses bagages le bassiste Francis Buchholtz et le batteur Jürgen Rosenthal. Les compositions prennent évidemment une autre tournure même si Schenker et Meine composent une grande partie de l’album (Roth écrit ou co-écrit seulement deux morceaux sur sept) : c’est le musclé Speedy’s coming qui ouvre la danse et ça fait mal, mais le Drifting sun qui suit, signé (et chanté par) Uli, injecte définitivement un autre univers, plus sombre et plus tordu, chez les SCORPIONS. Ceux-ci composent la première très belle ballade d’une longue série avec Fly people fly, mais aussi le très chouette et mélodique This is my song, obsédant même à la longue, Far away sonnerait presque rock steady mais c’est la grosse pièce Fly to the rainbow, quasiment dix minutes à la croisée du morceau épique, de la fausse ballade et du trip aux éruptions guitaristiques, qui met le coup de grâce. Ouais sinon tu l’as dit mon pote, ça c’est une pochette kitsch mais attachante, cherche pô à savoir pourquoi, c’est comme ça.
1 voir : SCORPIONS [Ger] Lonesome crow (PDI) 1972 Réédition 1986
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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