Chroniques concerts
02
Juil
2012

Suicide Week - Part III

 

Quoi de mieux pour se remettre d’un tournage éprouvant (voir Tournage de Lou de Nicolas Villeneuve à Montpellier le 15/06/12) qu’un concert des BELLfuckingRAYS hmmm ?!!!

Ceux qui lisent la Church depuis plus de trois semaines savent qu’il y a un motif de fâcherie récurrent dans les reportages, c’est l'absence de public dans la salle lors des concerts gratuits, nous avons même pu remarquer des textes inspirés par ces coups de gueule dans d’autres publications. Alors que dire quand seuls à peine plus d’une centaine de rockers purs, durs et murs se sont déplacés pour les excellentissimes BELLRAYS ?! Ok, stop, de toute façon tout le monde se fout ET des reportages, ET des sarcasmes dont pourrait être bourré icelui. Donc : STOP.

Super cool donc, waw, et le premier groupe s’empare de la scène, et... surprend. Les perpignanais d’AGITATE LIPS sont motivés mais, avec la chaleur infernale, il est au début très compliqué de rentrer s’essayer à la lambada, heureusement, la bonne humeur proverbiale de votre non-serviteur le pousse vers le centre du cratère constater que le groupe assure, bien que certainement déçu du manque de réactivité de l’assemblée. Les fans de rock bluesy puissant se doivent pourtant d’aller à sa rencontre.

Les BELLRAYS, loupés lors du Guitare en Scène 2011 avec MC5 et les STOOGES (voir Iggy Pop & THE STOOGES [Usa] + MC5 [Usa] + THE JIM JONES REVUE [Uk] à Saint-Julien-en-Genevois, Guitare en scène le 31/07/2011), arrivent et comblent toutes les espérances que le Prêtre des Morts avaient en eux. Le mix incroyable de punk, soul et rock’n’roll te colle au plafond en deux temps trois mouvements, la chanteuse Lisa Kekaula est un monstre sonique qui fout les frissons en évoquant une version destroy d’une Shirley Bassey qui hurlerait du Tina Tuner avec une machine rythmique adjacente totalement incroyable de feeling, de sauvagerie et de dextérité. Le charme de la violence, personnifiée par une Lisa qui descend de scène micro au poing pour aller apostropher directement un public pas assez chaud à son goût. Après une prestation furibarde d’une heure et quelques, le groupe se casse pour revenir balancer deux brûlots puis se repart deaf-initivement, la volcanique Lisa en ayant visiblement plein le dos, alors c’est comme ça. Et il semblerait qu’il ne faut point trop contrarier la bête malgré un sourire - discret, c’est le moins que l’on puisse dire - à tomber. Concert fabuleux malgré l’absence du fabuleux Screwdriver sur la setlist, c’est pas faute d’avoir hurlé ce titre. Aaaargh, vous revenez quand vous voulez malgré tout.

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