Chroniques vinyles
08
Mai
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Wah, ça c’est un catalogue de tubes !

Dès les premières notes de Backwater on sent que l’on a sur la platine un pur classique de hard boogie rock !

Francis Rossi, Rick Parfitt, Alan Lancaster et John Coghlan se sont lâchés et balancent huit titres irrésistibles, les mélodies s’apprennent en deux secondes, les paroles pareil (les refrains surtout, of course) et le rythme soutenu ne faiblit pas une seconde ou presque (Lonely man), tout est fait pour que les pieds tapent, que les genoux gigotent, que la bière coule sur le pantalon, et ainsi les cendres sur le t-shirt tout neuf condamné comme les autres aux trous de clope. C’est pas une vie !

Et imagine le merdier live avec des Just take me (où John bombarde tant qu’il peut, un peu s’il voulait jouer là son Black Betty ou un Nugent du futur, youpi !), Break the rules et Drifting away généreusement speed et hypnotiques à la fois ! La face B joue la même carte imbattable avec un riff introductif qui titille (Don’t think it matters) et rebelote avec un hard boogie populaire, accueillant, entraînant, juste du pur rock’n’roll pour la jouer rapide (Fine Fine Fine, le bien mal nommé Slow train, qui serpente pendant pas moins de huit minutes dans les tendons de tout le corps en jouant la danse frénétique à tout prix), faisant facilement de Quo un des tout meilleurs albums de STATUS QUO.

Un vrai régal de cire noire à recommander à tout dépressif profond.

Et à tous les autres tant qu’à y être !

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