Réveil 6h, Johnny Walker, 12 ans, est toujours là quelque part, fire inside, les personnes au milieu du chemin vont voler comme des quilles sous l’effet d’une boule de démolition.
Le car de 7h42 ne se pointe qu’à 8, le suivant de 8h20 à 35, tout va bien. Le fan de Colmax (voir RAIN [Ita] + PAYDAY [Fra] + ÖFÖ AM [Fra] à Montpellier, Black Sheep le 07/12/12) est toujours en short et t-shirt mais aujourd’hui estampillé BEATLES, la classe presqu’américaine. Le lecteur mp3 est chargé au death-y-dément excellent SORTILEGE avec le sieur Hantson mais aussi le fabuleux live de WATAIN, les vieux SCORPIONS avec Uli et le Future World de PRETTY MAIDS, par conséquent pas de meurtre à déplorer durant le voyage.
Le reste de la journée assure que neige ne tombera pas, ciel bleu et soleil à tous les étages, beurk, les cartes postales de grand-mère, c’est quand même pas le top. Où va-t-on télécharger de tels hivers bordel ? Rebuffy + ombre = quoi de mieux pour digérer un panini au pain (l’appeler ainsi ne serait que justice : du pain "écra-grillé" avec une cuillère à café de sauce nappant grassement l’intérieur du dit mets, c’est pas beau l’économie mêlée à la diététique ?!) et s’envoyer une pinte de Faro ? Ou deux ? Allez hop, récupération des jeunots et fissa vers le Mojo où l’élit(r)e est encore présente, le troupeau de furieux habituels.
Les GEE STRINGS, vingt ans de carrière au service du punk rock pur, ou la bénédiction d’une bien morne journée : du cuir, du jean’s, des rayures, qui a dit old school ?! Il est venu le temps béni du retour à une époque où la justesse de la voix ou l’équilibre sur scène n’ont aucune importance, it’s only rock’n’roll et en plus le son, souvent chaotique au Mojo, tiendra la route tout le long, on a juste envie de dire "désolé" au bassiste pour la quasi absence de sortie de ses choeurs.. Un genre de clash musical miraculeux et jouissif à la RUNAWAYS (paye ton excellente reprise de Cherry bomb) meets les Pistones (PISTOLS + RAMONES, crétin !!) : des concerts comme ça toutes les semaines et j’abandonne le sarcasme. Nan, j’déconne. Et on apprend, courtesy of Polo les bons tuyaux qu’il y a même moyen d’ingurgiter d’affriolants burgers en ce lieu impie, nom de dieu, avant d’aller prendre une tasse, la prochaine fois c’est bectance itou, adieu panini au pain, je t’aimais bien ! Un concert qui met bougrement de bonne humeur pour plusieurs jours, l’idée le lendemain de pulvériser la truie et son mp3 intempestif s’efface très vite dis donc ! Punk as fuck !!
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