Chroniques concerts
15
Jan
2015

Crois-moi jeune padawan, il a fallu se battre avec l’actualité pour parvenir à voir ce tout dernier concert de ZËRO,

regarde donc le résumé des épisodes précédents là : Otages, ô désespoir !

Loupant donc par la sottise d’un braqueur de très bas étage le concert de SHUB - que le public a semble-t-il unanimement trouvé très bon - votre non-serviteur finira, après moult efforts car il y a foule, par arriver à s’insérer dans l’auditoire de ce concert qui offrira un moment exceptionnel où la musique devint rituel au creux de l’enfer d’un véritable volcan de bruit, un rituel rythmique et noisypnotique dont les envolées perchées avec adjuvants hell-ectroniques inside furent applaudies par des fous en transe sous l’emprise du groupe. Punk, noise, kraut, ambient, atmosphérique, accrocheur, illuminé, puissant, voilà quelques épithètes que l’on aurait pu coller sur la prestation d’un ZËRO plutôt ravi des réactions de Montpellier quant à leurs circonvolutions sonores d’une autre planète. Il est toutefois très compliqué, quand on est bâti comme un grand machin informe, de rester plus de trois voire quatre morceaux d’affilée, thermophobie totale oblige, collé à d’autres gens pas plus accommodés à la chaleur. Fuck it, c’est la machine à pression qui paiera les pots cassés, y avait longtemps. Que jeunesse se passe, avant qu’il ne soit trop tard !

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