
Pas vraiment dans la veine que nous craignions / attendions
(on ne se renseigne jamais sur les groupes inconnus de nos services pour garder la surprise, quitte à parfois souffrir ensuite), le punk rock mélodique du quatuor montpelliérain UNICORN SAMOURAÏ - qui accueille un nouveau membre à la guitare rythmique - doit beaucoup au rock Seventies, pour ne pas dire au glam pub, à la pop Sixties et à la soul, le t-shirt SOCIAL DISTORSION n’est ensuite pas innocemment choisi, la pop fait tout de même beaucoup d'apparitions pour nos goûts de barbare mais la bonne humeur générale sauve les meubles…
…et fait se barrer la pluie (mais pas les éclairs, splendides…) ! Doit-on y voir l’effet de certains textes en créole (rockréoll !!) ? Car rythmes chaloupées et structures classiques se télescopent souvent ici avec réussite, la batteuse tape lourd, la voix n’est pas cliché comme souvent pour le punk mélo, un chouilla de ska et de speed rock filtrent ici et là et, si les musiciens semblent encore un peu timides pour regarder le public dans les yeux (one point Anaïs), le chanteur communique quand même un poil et tente de galvaniser.
UNICORN SAMOURAÏ n’a pas démérité en égrenant un répertoire globalement carré et varié, démontrant un vrai sens de la composition et un joli pack de musiciens soudés par le plaisir de jouer ensemble, on note un solo de basse pas si courant (et slappé) et la très bonne idée d’une reprise du classique Molly's lips célébrée par un micropogo masqué. Une bonne soirée, avec un petit frichti sympa (notre guêpe était visiblement d’accord) au food-truck malgré l’absence tragique du breuvage tant attendu pour l’accompagner.
Note pour plus tard : sur le retour d'un concert, certaines choses sont à éviter. Le contresens routier par exemple, l’orage aussi, et surtout la déception. Cette dernière restera dans la boîte à gants, on apprécie. Autant que le coup de patte de mister Erik Opter pour la poste punk bienvenue.
Galerie photos : https://www.nawakulture.fr/photos-concerts
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