Spectacles
17
Jan
2014

Tout d'abord méfiants par rapport à un éventuel mimétisme qui coule souvent les hommages à des artistes inimitables,

nous sommes rapidement conquis par un Dreyfus à l'univers fertile et à la connaissance visiblement aiguë de celui du vieux Raymond, tranquillement un des trois plus grands « comiques » français.

Le monde magique et unique de Devos, avec ses petits instruments de musique (et même là pour le coup un grand piano interprété par la tête de Turc Thomas Février) façon jouets, ses tours de magie foutraques, va comme un gant au collectionneur de cochons. La folie douce du personnage n'arrive pas toujours à égaler le Maître mais là n'est pas le but. Et quand Dreyfus entame le Vieux Léon de Brassens remanié, c'est à la salle entière qu'il colle la chair de poule après l'avoir fait marrer pendant une heure.

Chouette hommage donc d'un grand à un immense, on sent l'acteur sympathique et accessible et croisons les doigts pour un jour par surprise partager un verre avec lui autour d'une table des Halles de Narbonne.

Et les frimas, rudes car surprenants n'empêcheront pas le navire des Archivistes du Chaos de mouiller en rade de l'Antre de l'Echoppe dont on reparle bientôt !

 

© GED Ω - 17/01 2014

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