Hace calor # 15 : GIRAMUNDO [Fra] + LA BRIGADE DU KIF [Fra] + ELECTRIC OCTOPUS ORCHESTRA [Fra] + RABAH [Fra] à Narbonne, dB le 17/06/17

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Hace calor n'a jamais autant mérité son nom en cette vague de Soleil de plomb.

Du port de Gruissan où il s’est déroulé pendant des années ¹, Hace Calor a désormais lieu au dB, une salle que l’on aime particulièrement ici à Nawakulture ². Si les gens ont pour la plupart d’entre eux oublié de se lever du canapé / de l'apéro / du transat (rayer la mention inutile), nous sommes là et bien là, et même que le compère Thierry, pilote de la virée de la veille ³, se pointe aussi. On est des guerriers, ou on ne l’est pas !

Le guitariste-chanteur RABAH qui ouvre la soirée doit se sentir bien seul mais il se fait tout de même un plaisir de présenter son répertoire électro-acoustique faisant la part belle à la chanson française engagée ou plus légère selon les morceaux, quelque chose à situer entre la folk à l'ancienne avec de petites tournures à la Brassens, avec en option un accent qui chante à la Cabrel. Ceux qui aiment les artistes comme Georges Nounou ⁴ devraient écouter ce bonhomme qui s'adonne aussi quand ça lui chante au slam accompagné. Chouette set.

On a repéré le duo ELECTRIC OCTOPUS ORCHESTRA il y a longtemps, et on l’aime toujours autant puisqu’il fait fi de toute étiquette en envoyant une série de hits qui réunissent dans un puissant creuset heavy rock, soli flamboyants, batteuse ultra groovy, une franche tendance au larsen et une voix entre sudisme traînant et dandy déglingué. Ah, et paye aussi tant qu’à y être ton défilé de guitares toutes plus belles les unes que les autres. YEAH ! Le chaînon manquant entre ZZ TOP, M et BIG SOUL pour une mixture heavy disco-rock de haute volée avec un groove qui rappelle souvent un Tom Morello si possible en forme. Sans oublier une vraie complicité sur scène pour un effet max niveau visuel, top.

Après le discours de départ d'un garçon de l'équipe (Dédé ?), LA BRIGADE DU KIF envoie une setlist basée sur un ska-rock festif qui n’est pas sans rappeler parfois les copains de GOULAMAS’K mais la bande a forcément aussi écouté LA MANO NEGRA et les autres grands classiques du rock cuivré et irrémédiablement positif. Le groupe sait clairement mettre l'ambiance, et ça tombe bien puisque, miracle, du monde est arrivé entre-temps, ouf ! Et les gens semblent vraiment accrocher, du coup tout le monde est content, v’la-t-y pas qu'ils dansent en plus, comme s’il ne faisait pas assez chaud comme ça ? Plaisanterie mise à part, c’est beau une foule qui bouge en rythme.

GIRAMUNDO est venu mettre fin à la partie groupes (avant le DJ) et on craignait un peu, because une sérieuse allergie au reggae, de passer un moment douloureux : raté. Car ce groupe aussi, fort nombreux qui plus est (salut François depuis le temps !), sait faire gigoter le public même si on ne verra pas toute la prestation car il nous faut rentrer loin, contrairement aux locaux de l’étape (donc beaucoup sont absents, on hésite à balancer les noms !). Quand on tourne une dernière fois la tête vers cette chouette salle, c’est pour voir, youpi, encore des gens se bouger pour la musique, et pour ceux qui la font vivre, bien sûr.

A ce propos, outre celle obligatoire à Anaïs, spéciale Ged-y-casse à Doumé et à son équipe de passionnés, prenez-en tous de la graine et restez ouverts ! On the road again !