Chroniques DVD
13
Juil
2005

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : à l’assaut de la lumière

Scénar : Death-y-dément les humains n’ont rien compris, la forteresse de bourges qu’ils ont construite, Fiddler’s Green, finit par ressembler carrément au centre commercial de Zombie et comme en plus ils ne sont pas très doués pour les fortifications, ça risque de coûter cher car les morts sont partout, toujours entre chasse à la viande et vieilles occupations d’ex-vivants (les musiciens du kiosque sont terribles). Mais un grand changement s’opère : ils ressentent !! Manquerait plus que l’instinct d’user d’armes leur revienne pas vrai !? Et en plus, figurez-vous qu'ils se mettent à communiquer entre eux avec un langage digne d'une troisième mi-temps de toute beauté (reuah greeuhz argh), et même souffrir (!) de la méchanceté humaine. Attention mes agneaux, le pompiste noir futé est visiblement promis à un avenir de leader / messie (on le nomme même Obamort dans nos bureaux luxueux) : gare à vos miches !


Dix ans après Le Jour, voilà enfin le quatrième épisode de la saga des morts vivants de George Romero avec, au cas où, au début un résumé / rappel par la radio avec des images des précédents films pour illustrer le propos. Pour le reste rien n’a vraiment changé dans le constat : même au cœur du danger, les humains sont malhonnêtes et égoïstes, et pour eux les zombies sont devenus des objets (cibles, décors de photos, gladiateurs…) sur lesquels on se défoule cruellement. Enfin, quand on leur échappe pendant les raids pour quérir bouffe et picole extra muros.

Chouette casting avec Asia Argento (sublime steak à zombies dans l’arène), la gueule géniale de Dennis Hopper (qui joue Kaufmann le profiteur de guerre et maître des richesses), Simon Baker (le « fameux » Mentalist, ici surtout idéaliste rêvant d’ « un monde sans clôture », il finira par démissionner), Robert Joy (le légiste des Experts et grand habitué de l’horreur bis) ou encore John Leguizano que l’on peut voir dans L’Impasse ou Spawn. Ah et forcément un caméo de Tom Savini qui avait au passage le mérite de fabriquer de la tripaille bien fun dans les deuxième et troisième épisodes. Tous ces acteurs évoluent dans un vrai scénario avec du suspense, d’autant plus que c’est le retour de La Nuit puisque tout s’y passe,, notons simplement beaucoup plus de suggestion que de boucherie, plus de flingage que d’étripatouillage dans un film dirigé vers un public moins underground, un truc sympa comme tout même si zéro surprise. Ceci a bien dû inspirer le chouette Doomsday dans le mix post-apocalyptico-action-gore en tout cas.

« S’ils ont encore faim, c’est qu’on est tous morts » !

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