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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Mais de quels dieux infernaux cet album est-il le fameux marteau ?
Avec un nom pareil, on a vite compris que le groupe était en ligue avec le Mal mais le Satan médiéval avec ses sabots et la joie de voir bouillir les bonnes âmes dans des chaudrons entourés de diablotins hilares aurait sûrement les foies devant une telle attaque sonique. Non, là on parle nécessairement de la bande à Cthulhu au minimum, le vrai Côté Obscur de la Force, personne ne peut échapper à la colère d'une entité aussi noire et déchaînée, fallait pas lui casser les arpions avec un thrash metal dépassé, un death metal démotivé et un black metal devenu, boum, à la mode. ANGELCORPSE mélange tout ça et propulse le résultat avec une violence incroyable à la face des rares furieux qu'il reste pour se sustenter de telles abominations. On a rarement trouvé aussi furieux et bourrin depuis les débuts de SODOM, l'Amérique du Sud des Eighties et IMPALED NAZARENE, sauf qu'ici la précision est, comme le reste, EXTRÊME, si le groupe donne, au premier abord, l'impression de vomir sans trier, la terrible efficacité du quatuor apparaît très rapidement en filigrane pour rappeler que les barbares ne sont pas forcément tous des manchots, ça va à fond la caisse sans arrêt pendant quarante minutes auxquelles il faut ajouter deux reprises thermonucléaires de POSSESSED (Burning in Hell, tirée du EP Wolflust de 1997) et KREATOR (Pleasure to kill). Un album essentiel pour la collection parfaite de l'Effroyable Auditif. 666.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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