EPHRAT [Isr] No one’s world (InsideOut Music - 2008)

Mec, si tu veux sortir un album de rock progressif, il te faut :

beaucoup de technique, une imagination fertile et un courage exemplaire. Omer Ephrat, le mastermind de cet album, a assurément tout ça. Le problème, c'est qu'il ne passionne pas et ça, dans le milieu progressif où le rêve, le voyage, sont primordiaux, ça ne pardonnera pas. Pourtant avec un groupe venu d'Israël et des influences multiples dans les (loooongues) compositions laissaient présager quelque chose de sympa mais ça ne décolle pas. On a vite l'impression d'un puzzle monté sous acide et les bribes intéressantes sont noyées sous des tonnes d'artifices et de circonvolutions. Dommage, mais je ne vois pas l'intérêt d'un tel achat en cette période de récession si chère (ah !) à nos imb... euh nos hommes politiques de tous bords...