Chroniques CD
30
Sep
2019

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Une nouvelle et septième balade nous est contée,
en anglais comme en espagnol, par Tio Manuel 1, un auteur-compositeur-observateur étonnant quand on est adepte du carnet de route façon blues rock (qui n’hésite jamais les incursions en terrains country folk ou punky rockab’).

Tout en restant très homogène, The 7th road propose des climats différents, des ambiances contrastées et tout un tas d’instrumentistes invités à la fête (Léon Toquer, Gilles Fegeant, Sylvio Marie, James Leg - argh ! -, Jeanne La Fonta et Melissa Cox) apportent chacun leur savoureux grain de sel à des morceaux qui ne sont pas dépourvus de traits décochés face à une actualité on ne peut plus dégueulasse quand on considère de près la situation pour le moins tendue entre des Amériques que l’on tente d’opposer devant ou derrière des briques pas jojos, le ciment d’opportunisme politique ou de populisme crasse étant par trop voyant pour que quiconque y croie, pourtant des gens marchent sur les cadavres pour voir plus haut.

La possibilité d’une « citoyenneté du monde » est entrevue ici, on ne cesse de la promouvoir ici, la « route cachée » est dans toutes les têtes, sont-elles seulement prêtes à l’emprunter ? Ce genre d'album nous y ferait presque croire.

1 On a causé de la majorité des albums de l'homme, voir https://www.nawakulture.fr/index.php/rechercher?searchword=tio%20manuel&ordering=newest&searchphrase=exact.   

http://tio-manuel.com/

 

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