Chroniques CD
14
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Comme pour clôturer une décennie de rêve concernant le hard Seventies,

la plupart des mastodontes du genre sortent des live fulgurants. Ces albums marquent aussi souvent la fin d’un âge d’or ou un changement drastique d’ordre stylistique. Au milieu des Tokyo tapes, If you want blood you've got it, Double live Gonzo, Unleashed in the East (certes trafiqué), Live and dangerous ou Strangers in the night, déboule comme un chien dans un jeu de quilles un des plus grands de tous les temps, le Live killers de QUEEN, monument à l’énergie incroyable pour un groupe au sommet de sa gloire scénique 1.

L’introduction par une version hardissime de We will rock you promet que du bon pour un double programme monstrueux : les morceaux d’habitude plus posés comme Let me entertain you, Killer queen, Spread your wings (argh !) ou You’re my best friend prennent une dimension dantesque (à part le moment acoustique de fin de premier disque néanmoins tout à fait agréable), les plus heavy Death on two legs (précédé de bips, y aurait-il du Fuck disgracieux dans l’air ?), Bicycle race, Keep yourself alive, Don’t stop me now, Bohemian rhapsody et Tie your mother down démontrent toute leur extraordinaire puissance.

Sertis parfois dans des medleys, certains morceaux s’enchaînent bon gré mal gré mais ce sont les versions « longues » des autres qui nous passionnent le plus : ce Get gown make love aux parties perchées et effrayantes, Now I’m here et cet échange entre Freddie et le public fervent, le speed Brighton rock rallongé de dix minutes, et que dire d’une fin classique mais bombastique avec Sheer heart attack / We will rock you (tempo « normal »), We are the Champions, heavy-demment couronnés par le God save the Queen maison ?

90 précieuses minutes à recommander à tous, sans exception.

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