Chroniques CD
14
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

sex pistols angleterre punk rock cd

Jamais au grand jamais un disque n'avait tant mérité un titre tel que cette « grande arnaque du rock’n’roll », concept imaginé par l'ingénieux manager des infâmes SEX PISTOLS, Malcolm McLaren.

Death-y-dément maître escroc, rien n'a jamais pu arrêter cet homme tant semble insatiable sa soif de profit et d'exploitation de musiciens pas si malins que ça en définitive quand on s'amuse à en faire la liste.

Sur ce disque interminable se bousculent tout un tas de morceaux qui n'ont parfois qu'un lointain rapport avec le groupe britannique déjà sabordé mais qui dans le reliquat scandaleux réussit encore à faire parler de lui. Bande originale incomplète du film du même nom (qui sortira un an plus tard, tout va bien !) le disque contient pas moins de 24 pistes dont la plupart sont d’immondes bouses (une version pseudo-orchestrale de God Save the Queen susurré par le death-y-dément insuportable McLaren qui joue le biographe, pour ne pas dire l’autobiographe), le medley disco foireux Black Arabs qui sonne comme le meilleur morceau et de loin, bien que l’hilarant Who Killed Bambi? se pose là en tube moisi, ou cette jolie Anarchie à la française qui préfigure les DEAD RITONS) ou totalement inutiles (les reprises de Rock Around the Clock, Johnny B. Goode - particulièrement crispante - , Roadrunner, Whatcha Gonna Do About It, Substitute et des tas d’autres, la seule exception sympa étant forcément Don't Give Me No Lip, Child…). La présence d’Anarchy In The UK, certes dans une version différente, le chouette Silly Thing ou l'intervention tarte de Ronnie Biggs ne rendent pas les choses plus acceptables.

Seuls les collectionneurs perchés au LSD peuvent considérer ce machin comme posable dans une platine, RIEN d’étonnant à ce que tout ça ait été fait sans Lydon dont les voix datent d’enregistrements ultérieurs à son départ. Heureux homme.

 

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

pigalle rock français alternatif concert
katharsis black metal allemagne vinyle