Chroniques CD
19
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Ce riff, à la fois puissant et tout en mélodie de Blackout fait toujours son petit effet

quand on cherche à se sustenter façon hard rock germain.

La pochette de l’album un rien tarée nous annonce une explosion, on la ressent, certes, mais pas autant qu’on l’attendait. Si les morceaux de la trempe du costaud Can’t live without you, No one like you et ou le tout de même bien gentillet You give me all I need (ça fait beaucoup de you tout ça non ? Et nous ? Comment ça « c’est pareil » ?!) nous la jouent main de fer dans son gant de tendresse, Dynamite porte foutrement bien son nom et devient instantanément un maxitube dès la première écoute, tout comme Now! et la longue pièce doomy China white, de bons morceaux de rock qui pètent comme on aime, chacun à leur manière.

Arizona ne casse pas les pattes d’un canard qui de toute façon n’a rien fait pour mériter ça, et encore moins qu’on lui pique son foie d’ivrogne, mais on se laisse aller à apprécier la ballade dite « power », spécialité teutonne qui fera râler les têtes de pioche mais ravira les moches qui ne savaient comment avouer à Virginie, Ellen, Sophie ou Mélanie l’amour-éternel-sans-divorce, et plus si affinités, que semble susurrer avec expertise un Klaus Meine inspiré, comme d’habitude. Ah s'ils s'étaient au moins essayé à prendre exemple les moches !

En attendant, c’est pas demain qu’on prendra les SCORPIONS à pondre une bouse pas vrai ?!

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