Chroniques CD
25
Mai
2004

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Unbreakable, avec sa pochette argentée, symboliserait-il un retour au rock métallique ?

Une pluie de compilations et de DVD plus tard (dont Moment of glory en audio et en vidéo, mais aussi Acoustica qui subit le même traitement), SCORPIONS sort enfin quelque chose de neuf, le premier disque original depuis l’horripilant Eye II eyE datant quand même de cinq ans… Tempus fugit !

Et pour tout dire, la bête surprend : le surheavy mais aussi très mélodique New generation rappelle le meilleur du SCORPIONS du tout début des années 1990 (époque Crazy world / Face the heat), le tempo est lourd, la production massive, la voix de Klaus reste la voix´ de Klaus et wow Love’em or leave’em déboule, encore une petite bombe énervée, Deep and dark, Borderline, My city my town, même le plutôt pop Someday is now, tous contiennent ce qui faisait de SCORPIONS un des leaders incontestés de la scène hard rock mondiale : du fun qui file la pèche, de très grosses guitares, une voix unique et reconnaissons que malgré une personnalité exagérément exubérante, la frappe (et la co-écriture de certains morceaux ?) de James Kottak, mais aussi le sang frais du nouveau bassiste polonais Paweł Mąciwoda y sont peut-être pour quelque chose ?

En tout cas, Blood too hot, This time ou Can you feel it sont carrément des bombes hard’n’heavy qui font tellement plaisir à entendre après toutes ces années de déliquescence ! Certes Maybe I maybe you et She said sont bien jolis mais ne sont pas forcément les morceaux les plus intéressants de cette résurrection, le très Still loving you Through my eyes est par contre plus agréable avec le grand Klaus dans un registre plus sombre mais toujours aussi émouvant, quel homme death-y-dément, sans parler de l’inébranlable paire de guitares qui savent donner comme personne le power aux ballads.

Remember the good times est un cas à part, enregistré dans des conditions moins cliniques que le reste de l’album, ce morceau rappelle que les SCORPIONS ont enregistré des dizaines de morceaux avant d’arriver à être satisfaits des compositions qui finirent sur un album enfin à la hauteur de la puissance de feu du groupe, pourvu que le cap soit gardé pour la suite ?

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

rodéo western arizone peckinpah steve mcqueen
death metal français cassette démo
hardcore punk burning heads france vinyle
trintignant serge korber comédie romantique