Chroniques CD
15
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Oublié des intellectuels de supérette quand il s'agit de comptabiliser les architectes de la maturation de la fusion en quelque chose de nouveau (et malheureusement « néo »),

les suédois avaient pourtant marqué au fer rouge le genre avec un angle d'attaque très hard au moyen de ce premier album qui prouvait d'entrée qu'ils étaient nazis au même titre qu’Agatha Christie puisqu'ils utilisaient le mot nègre.

Nigger fut en plus, scandale, un grand succès public et fit du groupe un des fers de lance du metal qui gigote avec plein de couleurs autour, particulièrement le noir d'ailleurs si on se rappelle le clip du morceau. Deux autres avaient été tournés pour les autres singles The Truth et Warfair, ils ont un peu moins passé la barrière du temps mais restent des morceau eux aussi imparables et inoubliables, le groupe étant formé de musiciens extrêmement doués qui savaient y faire pour imprimer dans les tronches une série de notes et Zak Tell un chanteur / auteur charismatique pour faire le reste.

Sauf que le reste de l'album se tient bien lui aussi - la (auto-)production ample y est pour beaucoup - des morceaux comme Rosegrove et Catch me (qui devraient rétrospectivement faire tiquer les fans de RAMMSTEIN), voire le cinglé Wonderful world se hissent aisément au niveau des chantres internationaux d’un genre bigarré incarné depuis longtemps par les RED HOT CHILI PEPPERS, FAITH NO MORE et consorts, disputés ensuite par les URBAN DANCE SQUAD, RAGE AGAINST THE MACHINE, ou SILMARILS, LOFOFORA et NO ONE IS INNOCENT pour causer un peu de la France.

Sacré disque à redécouvrir si l'on apprécie la musique avec une conscience et un certain génie pour inspirer le mode de déplacement du kangourou.

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